▬NOM▬ Itô ▬PRÉNOM▬ Daiki ▬ÂGE&NAISSANCE▬ 24 ans, né le 20 août ▬GROUPE▬ Superion ▬ MÉTIER▬ Agent de terrain ▬AVATAR▬ Feat Kiba de Wolf's Rain

Silhouette▬ Daiki n’est pas spécialement grand, mais ce n’est pas pour autant qu’il est petit. Bref, il est de taille moyenne pour un homme. Bien qu’il soit mince, il ne donne pas l’air d’être chétif. Au contraire, il est même musclé d’une certaine façon puisqu’il fait pas mal de sport. Ses muscles ne sont pas aussi saillants que ceux des. Ils restent discrets sous sa peau.	Peau▬ Il a une peau à peu près lisse si on ne compte pas les quelques cicatrices qui se trouvent sur son corps. Sa peau est légèrement bronzée, due au fait qu’il reste presque constamment à l'extérieur.
Coiffure▬ Mi longs, ses cheveux paraissent toujours en bataille, mal coiffé. Il n’y prête pas fort attention. Un petit coup de peigne le matin et c’est tout pour la journée. D’ailleurs, il ne les attache jamais, les laissant libres de volter au vent.	Couleur des cheveux▬ Ses cheveux sont brun foncé, proche du noir par moment. Il n’a pas un couleur de cheveux très spéciale, donc il n’y a pas grand-chose à dire sur sa tignasse.
Visage▬ Il a un visage fin, avec des traits souvent rieurs. Un sourire amusé est toujours accroché à ses lèvres, lui donnant un air sympathique dès les premiers regards. Il n’empêche malgré tout ce même visage peut se révéler froid et inexpressif par moment ce qui étonne ceux qui ne le connaissent que sous son jour souriant.	Yeux▬ La couleur de ses yeux contraste avec celle de ses cheveux. De couleur bleue, ils varient selon la luminosité et son humeur du jour, allant d’un bleu très clair au bleu azur qui est la couleur qu’on peut voir le plus.
Style vestimentaire▬ Daiki n’a pas vraiment de style vestimentaire particulier même si on le classe souvent dans le classique. Il porte généralement des jeans avec des baskets aux pieds et des t-shirts aux couleurs variées. Il met également une veste légère fait dans une matière proche du cuir mais en beaucoup moins lourd. Il possède également un bracelet en argent aux mailles simples qu’il attache à son poignet droit.	Signes particuliers▬ Un grand tatouage couvre la quasi-totalité de son dos. Il démarre des omoplates pour aller s’arrêter au niveau des reins. Celui-ci représente un loup hurlant sous la lune.

La famille Itô vit à Tokyo depuis plusieurs générations. Il ne s’agit pas d’une famille spécialement connue dans la science ou dans l’avancée technologique mais plutôt réputée dans le domaine de la sécurité. Bon nombre de membres de la famille ont travaillé comme agent de police ou de sécurité pour diverses entreprises allant même jusqu’à servir dans l’armée. A croire que cette famille avait ça dans le sang!
Daiki est né au Japon, plus précisément dans l’un des hôpitaux se trouvant à Tokyo même. La naissance se passa sans encombre ni douleur, offrant au monde un bébé adorable qui fit le bonheur de ses parents. Le petit garçon était né dans une famille aux revenus abondants, elle ne manquait de rien. Le père était policier comme il fallait s’y attendre et la mère travaillait dans une société qui l’obligeait à beaucoup s’absenter, voyageant d’un bout à l’autre du Japon et effectuant parfois des voyages en Europe ou aux États-Unis. Heureusement, ce genre de séjour était peu fréquent, mais lorsqu’il arrivait, c’était souvent pour un mois ou un moins et demi d’absence ce qui pouvait être lourd pour son entourage. Quant au père, bien qu’il ait la larme à l’œil lorsqu’il voyait sa femme partir pour l’étranger, n’était absolument pas mécontent. D’ailleurs, il était plutôt joyeux à l’idée d’entendre les histoires que son épouse avait à lui raconter sur l’Occident.
Le petit garçon grandit donc sans voir énormément sa mère sur le plan physique. Mais grâce aux nouvelles technologies, il pouvait parler à sa mère comme si elle était à côté du lui. Donc ce n’était pas comme s’il ne la voyait jamais. Il n’empêche que ce fut son père qui fut chargé de son éducation. Étant agent de police, on aurait pu croire qu’il le ferait à la dure. Pas du tout! Certes, il était sévère mais que quand il le fallait. Il ne voulait pas que son enfant devient quelqu’un d’égocentrique et d’égoïste alors il l’éleva du mieux qu’il put pour en faire une personne juste et droite.
Le jeune Daiki eut une scolarité à peu près normale sans grande lacune. C’était un petit garçon vif d’esprit, aimant beaucoup les animaux surtout les loups et qui n’avait pas de soucis concernant les cours à proprement dits. Ce fut plutôt sa plus grande peur qui lui joua des tours!
Daiki est claustrophobe depuis l’âge de six ans. Il l’est devenu à cause d’un malheureux accident. L’enfant était sorti s’amuser chez un ami quelques étages plus bas que le sien. A l’allée, il emprunta l’ascenseur et n’eut aucun souci pour atteindre sa destination. Ce fut en rentrant chez lui que le problème survient. Comme tout c’était très bien passé en venant, le petit garçon prit une nouvelle fois l’ascenseur pour rentrer à la maison. Puis subitement, alors qu’il fonctionnait très bien, l’ascenseur se stoppa net entre deux étages. Panne de courant! L’enfant était seul à ce moment-là. Il paniqua rapidement, tambourinant les portes de ses petits poings tout en hurlant. Personne ne vint… Daiki finit par faire une crise de tétanie voyant que l’ascenseur ne redémarrait pas avant de se sentir encore plus mal, ayant l’impression d’étouffer. La panne ne dura que cinq minutes seulement, mais pour le garçon, elle avait duré des heures entières. Cinq minutes lui suffirent pour qu’il ait peur à tout jamais des endroits clos. Elle s’intensifia même avec le temps, allant jusqu’à la peur d’être enfermé dans une voiture ou même dans certaines salles à faible superficie. Certes, il ne faisait pas de crise lorsqu’il était en voiture, il n’empêche qu’il était très mal à l’aise et était souvent malade par la suite. Le seule endroit où il se sentait bien et plus ou moins en sécurité c’était chez lui, sinon c’était bien sûr l’extérieur et les grands espaces comme les centres commerciaux ou les parcs.Malgré tout, sa phobie de l’empêcha pas d’avancer dans la vie. Il continua l’école comme n’importe quel autre enfant de son âge.



Sa scolarité prit fin vers l’âge de dix-sept ans. Prévoyant déjà de travailler dans le même service que son père l’an prochain, Daiki décida de prendre une année sabbatique pour réaliser son rêve avant d’entreprendre sa vie de jeune adulte.
Il voulait voir de vrais loups. Cet animal l’avait toujours fasciné au point que sa chambre entière soit dédiée à celui-ci. Son plus grand rêve était de pouvoir en voir, des vrais et en plein nature, pas ceux qu’on trouvait dans les livres. Certes, ses bouquins lui étaient chers mais ils lui suffisaient plus. Il devait absolument en voir avant qu’ils ne disparaissent car la technologie ne fait pas toujours bon ménage avec la nature. D’ailleurs, déjà à cette époque, il n’y avait plus de zoo à Tokyo, seulement un aquarium. Le jeune garçon entreprit donc un voyage vers l’Europe, là où il aurait la chance dans apercevoir encore.
Voilà plusieurs années que ce projet trottait dans sa tête, mais il n’avait ni l’argent ni l’âge nécessaire (d’après ses parents) pour partir comme ça à l’étranger. Depuis que cette idée avait germé, il avait économisé pour pouvoir effectuer son voyage. De plus, maintenant qu’il avait un peu grandi et qu’il se rapprochait de l’âge adulte, ses parents lui avaient accordé son séjour. Vous n’imaginez pas la joie du jeune homme lorsque sa mère lui avait annoncé qu’il partait en Europe pour une durée de six mois. Son père lui avait payé la moitié de son voyage et s’était débrouillé pour lui trouver une famille d’accueil avec l’aide d’une agence de voyage. L’argent qu’il avait économise lui servirait pour payer l’autre moitié et comme argent de poche une fois sur place.
Ce fut de cette manière qu’il partit pour l’étranger.
La famille d’accueil que lui avait trouvée son père était d’origine japonaise. Daiki ne serait donc pas trop dépaysé et il n’aurait pas de soucis au niveau du langage. Celle-ci se montra très accueillante lorsqu’il arriva et elle lui fit le tour de la ville pour qu’il prenne déjà quelques repères. La famille avait deux garçons. L’un était étudiant en biologie et l’autre était toujours en secondaire. Daiki s’entendait aussi bien avec l’un qu’avec l’autre. L’ainé parlait bien entendu de la nature avec lui, surtout des loups et le cadet sortait souvent avec lui pour s’amuser. D’ailleurs, ce fut lui qui l’initia à la lutte libre, sport de combat qui deviendra plus tard un de ses hobbys. Quant aux parents, ils lui apprirent les bases du français et perfectionnèrent son anglais, celui qu’il avait appris à l’école.
Ses six mois passés en Europe se passèrent sans embuche, quoiqu’un peu trop vite à son goût. Son premier contact avec les loups s’étaient passé avec des animaux vivant en captivité, dans un zoo. Puis, il partit faire du camping dans une réserve naturelle en compagnie de l’ainé de la famille et de plusieurs de ses amis. Comme ils connaissent la région et étaient des biologistes en herbe ou professionnels pour certains, les garçons montrèrent à Daiki presque tous les secrets de la natures. Ils lui montrèrent également la meute de loup qui vivait dans le parc. Le jeune homme en profita pour prendre quelques photos et pour les admirer sans jamais se lasser.
Hélas, son voyage touchait déjà à sa fin. Mais avant de partir, sa famille d’accueil lui réserva une surprise. Ils l’emmenèrent dans le zoo qu’il avait visité au début de son séjour. Là, il eut la chance d’approcher un loup et de le caresser comme il l’aurait fait avec son chien Tsuki. Cet animal était apprivoisé et il servait lors de démonstration dans les écoles afin d’informer les gens. Ce fut l’expérience la plus extraordinaire de son voyage ainsi que de sa vie.
Dommage qu’il faille déjà repartir. Mais il en garderait un bon souvenir et reviendrait probablement y passer à nouveau quelques mois.
Daiki garda contact avec sa famille d’accueil, surtout des deux garçons. Encore aujourd’hui, il a toujours des nouvelles du cadet, moins de l’ainé par contre car celui-ci est très occupé.



Ce fut vers dix-huit ans, le début de l’âge adulte, que sa vie changea radicalement.
Depuis peu, une rumeur circulait en ville. Tout le monde ne parlait que de ça. Il était rare que quelqu’un ne soit pas encore au courant de ce qui se tramait à Tokyo. Un chantier venait de faire son apparition, non pas à l’intérieur de l’ex-capitale, mais bien à l’extérieur.
D’après les autorités, le gouverneur avait décidé d’ériger une barrière de protection autour de la ville.
Pourquoi? Personne ne connaissait les véritables raisons.
Quoi qu’il en fût, la construction de la barrière n’empêcha pas l’intégration de Daiki dans les forces de l’ordre. De toute façon, le jeune homme ne prêtait beaucoup d’attention au chantier. Du moins, ce fut ce qu’il pensait au départ. Plus l’édifice prenait de l’ampleur plus il commençait à se poser plein de question sur le pourquoi de cette construction. Rien ne semblait menacer Tokyo pourtant, alors pourquoi construire cette barrière?
Mais il ne put pas y réfléchir plus longtemps car un incident vint bousculer sa vie.
Quelques temps après la construction de la barrière, un lourd problème survint. Comme tout le monde le sait aujourd’hui, les Caeloids sont menacé par les particules de Pendione. Daiki s’en moquait au départ. Personne de son entourage ne portait de prothèse, alors pourquoi s’inquiéter à ce sujet? Eh bien, il allait vite le découvrir…
Tout avait commencé par une journée comme les autres. Sa mère était partie travailler comme tous les matins. Pour l’instant, son bureau était à Tokyo et elle ne s’en plaignait pas. Même si elle aimait voyager, elle aime plus que tout être auprès de sa famille. Quant à Daiki, il achevait sa formation avec son père que mentor. Une journée tout à fait banal qui se déroula comme toutes les autres.
Ce fut le soir venu que ce déroula l’accident.Daiki et son père étaient déjà rentrés à la maison. Ils attendaient tous deux le retour de la femme de la famille pour le souper. Le jeune homme avait même préparé le repas du soir en espérant lui faire plaisir. Mais les heures passèrent et toujours aucune trace de sa mère. Le repas finit par refroidir et l’inquiétude monter. Le père tenta de joindre désespérément son épouse, mais son téléphone signalait absent.
Ce fut seulement un ou deux heures plus tard que des nouvelles leur parvinrent. Le téléphone sonna, c’était un médecin à l’autre bout. Il prévenait la famille en disant que la mère avait un grave accident de voiture et qu’elle se trouvait à présent à l’hôpital. Sans attendre plus d’une seconde de plus, les deux hommes accoururent aux urgences. Là, ils constatèrent les dégâts. La femme était belle et bien vivante, mais elle avait perdu une partie de sa jambe droite, du pied au genou. Les médecins n’avaient pas pu sauver cette partie, disant qu’elle aurait probablement souffert toute sa vie si elle avait gardé sa jambe entière. Ils ont préféré lui mettre une prothèse pour son bien-être.
Les mois qui suivirent l’accident furent occupés à la rééducation de sa mère. Le père et le fils la soutenait du mieux qu’ils pouvaient, étant aux petits soins avec elle. Une fois qu’elle fut de nouveau valide, elle put reprendre le travail.
Cet événement inquiéta Daiki. Maintenant que sa mère portait une prothèse, elle risquait d’être sensible aux particules de Pendione. Il ne voulait pas qu’elle devienne comme ceux qui essayaient de détruire l’origine de ces particules. Ce fut pour cette raison qu’il s’engagea dans Sanifect afin de pouvoir secourir sa mère si elle se retrouvait infectée un jour ou l’autre. Il abandonna donc le poste d’agent de police pour se former en tant qu’agent de terrain chez Sanifect.
Le jeune homme y resta à peu près trois ans. La peur de voir sa mère transformer en rebelle était toujours présente, mais le souci était qu’il en avait assez de travailler chez Sanifect. Lui qui était quelqu’un de très actif, s’ennuyait du manque d’action. Certes s’était amusant de débusquer les Caeloids infectés, mais il voulait un métier beaucoup plus excitant.
Ayant déjà prévu de quitter son poste, il prévint ses supérieurs qu’il ne voulait plus travailler dans cette section et qu’il voulait être muté chez Superion. Étant anciennement agent de police (même s’il n’a effectué son service que pendant un an et demi), il fut reçu dans l’autre division comme agent de terrain, voyant en lui un jeune homme très prometteur.