▬NOM▬ Ryder ▬PRÉNOM▬ Pearl Grey ▬ÂGE&NAISSANCE▬ 22 ans - 15 Janvier 1978 ▬GROUPE▬ Superion ▬ MÉTIER▬ Agent de Terrain ▬AVATAR▬ Feat Motoko Kusanagi de Masamune Shirow

Silhouette▬ Des bras musclés , un corps sculpté , voilà ce qui caractérise le mieux Pearl-Grey. Vous pouvez chercher chez elle un gramme de graisse mais autant chercher une aiguille dans une meule de foin , Pearl possède ce qu'on appelle un corps parfait.	Peau▬ Nous rêvons tous d'une peau parfaite , satinée , sans trop d’imperfection, Pearl a la chance d'avoir une peau se rapprochant de la perfection.
Coiffure▬ Une coupe dont elle ne s'est jamais défaite : un carré plongeant assez haut sur la nuque et dont les mèches les plus longues peinent à atteindre son encolure.	Couleur des cheveux▬ Sombre
Visage▬ Pearl a un visage aux traits fins et très féminins. Son net est parfaitement droite et ses pommettes sont très joliment dessinées. Quand .	Yeux▬ bleu foncé
Style vestimentaire▬ strict	Signes particuliers▬ Grosse poitrine

Un battement de paupière et l’apocalypse naquit dans ma famille. Un battement de cœur et le chaos émotionnel emplit ma poitrine. Mon père me le disait souvent « nous ne sommes pas des hommes déguisés en chiens mais bien des loups revêtus de la peau d’un homme ». Jusqu’à ce jour-là, je n’avais jamais réellement comprit le sens de cette phrase mais aujourd’hui je sais ce qu’il voulait me dire. Ce jour-là, alors que je n’avais que huit ans, huit minuscules années, tout me devint parfaitement limpide. Mon père, qui faisait partis d’un escadron spécial de la police japonaise, venait d’être décoré d’une sorte de médaille du courage pour avoir servi son pays et démanteler un super réseau de corruption mafieux et de trafic de stupéfiant. Nous avions passé la soirée à remercier de haut dignitaires et, moi, à subir les remontrances de ma mère pour que je ne fasse pas honte à mon père tout fier de sa nouvelle décoration. Alors je m’étais tenue tranquille. Puis la soirée avait pris fin et nous primes la route de la maison. Mais à peine j’eus posé mon pieds sur les pavés de la rue que je compris que mon destin allait changer. Une voiture noire, qui filait à toute vitesse, vint s’arrêté à la hauteur de notre famille, une vitre s’abaissa, le canon d’une arme à feu visa mon père et une volée de balle transperça mon père de part en part … le sang m’éclaboussa alors que ma mère s’était jetée sur moi pour me protéger et elle prit elle aussi son compte de balle, m’aspergeant aussi de son sang. Je me retrouvais alors au sol, étourdit et choquée. Je relevais mes yeux sur la voiture, je vis un homme qui hésita … Puis une nouvelle volée de balle vola vers la voiture qui démarra en vitesse et disparue au coin de la rue. Une nuée d’homme déferla sur la rue et moi au sol, baignant dans l’eau et le sang qui stagnait sur le sol, je continuais de fixer la voiture qui avait disparue. Je ne pleurais pas, non, je venais de sombrer dans l’apocalypse émotionnelle. Je venais de voir changer mon destin, ma vie, sous mes yeux encore innocents. Je venais, à juste titre, de perdre toute l’innocence de mon enfance. Je venais de me transformer. Lorsqu’enfin ma première larme décida à rouler sur ma joue, je tournais mon visage vers le corps sans vie de ma mère, qui lui aussi baignait dans une mare de sang, je compris l’ampleur du désastre. En plus de perdre tout ce qui faisait de moi une enfant, je venais de perdre ma famille et mes attaches. Je venais de perdre le phare de mes nuits, j’étais seule. Voulant approcher du corps de ma mère, je sentis que quelqu’un me retenait et bien vite je me retrouvais à me débattre dans les bras musclés d’un homme de l’ancienne section de mon père. Je hurlais, je pleurais, je geignais … J’étais anéantie. Jusqu’à ce jour, j’avais toujours vécu une vie paisible avec ma mère. J’avais toujours su que mon père risquait sa vie mais tous les soirs, quand il rentrait à la maison, sain et sauf, je me convainquais qu’au fond il ne risquait rien. Et puis j’avais toujours été une enfant plutôt sage et aimante, qui ne posait pas de problème, alors je ne comprenais pas pourquoi ce désastre m’arrivait à moi. La vie était injuste.

Après ce jour-là, l’administration décida de changer mon identité de Hisae Kami Hayashi en Pearl Grey Ryder car ce nom américanisé risquait moins de me porter préjudice au cas où les personnes ayant abattus mes parents décideraient de finir leur travail en m’assassinant aussi. Je fus placée dans une famille faisant partie des connaissances de mon père, chez un de ses collègues, afin que je réussisse à me reconstruire correctement au lieu de me retrouver seule dans un orphelinat. En somme, ce fut une mesure préférentielle. Cependant, la perte de mes parents et l’affreux traumatisme que j’avais subi en les voyant se faire transpercer par les balles me changea et me différencia des autres enfants. Ainsi, même si j’avais de la tristesse, je ne montrais plus mes émotions ni tout autre sentiments. J’étais devenue aussi froide qu’un bloc de marbre et aussi têtue qu’un mulet. J’avais une foi inébranlable en mes opinions et mes idées, et j’étais tellement acharnée et décidée que j’étais devenue une bien meilleure élève que je ne l’avais été. Ainsi, je fus première de mes années collèges et lycées que je passais, à ma demande, dans une école militaire. Puis lorsque je fus en âge, je décidais de faire l’école de police que je réussissais avec brillo et sans l’aide de personne puisque je n’avais besoin de personne. Dès que j’eus fini je fus affecté à un escadron particulier de la police à savoir les Supérions qui luttaient contre les rebelles. Cet troupe avait été créé après que les gens commencent à se méfier des décisions de notre gouvernement vis-à-vis de ces Caeloids qui devenait fous à cause des particules de Pendione formant notre bouclier aéro-désinfectant qui nous avait coupé du reste du monde depuis maintenant 6 ans. Je savais que c’était ma voie, que c’était ma place dans ce monde que je ne reconnaissais plus depuis que j’avais perdu tout ce qui avait été ma vie, jusqu’à la fin de celle que j’avais été. Et puis le monde avait tellement changé qu’au fond, je ne pouvais être à ma place que dans cet escadron-ci.