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 Adams H. Balsey ▬ « On risque autant à croire trop qu'à croire trop peu. »

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Adams H. Balsey
Adams H. Balsey

Edione


Messages : 1
Points : 4359
Date d'inscription : 05/08/2012

Adams H. Balsey ▬ « On risque autant à croire trop qu'à croire trop peu. » _
MessageSujet: Adams H. Balsey ▬ « On risque autant à croire trop qu'à croire trop peu. »   Adams H. Balsey ▬ « On risque autant à croire trop qu'à croire trop peu. » Icon_minitimeMar 7 Aoû - 17:16

IDENTITY

Adams H. Balsey ▬ « On risque autant à croire trop qu'à croire trop peu. » 922742Adams
▬NOM▬
Balsey.

▬PRÉNOMS▬
Adams, Harry.

▬ÂGE&NAISSANCE▬
Il a vingt-deux ans. Il est né le six avril.

▬GROUPE▬
EDIONE.

▬MÉTIER▬
Informaticien à ses heures perdues.

▬AVATAR▬
• Pokota de Nico Nico Singer.
• Création de Blueberry.

LOOKS ALIKE


Silhouette ▬

Il possède une silhouette fine ainsi qu'une allure féline qui laisse apparaître des muscles bien dessinés. Puisqu'il n'est pas toujours sérieux avec le bien-être de son propre corps, il n'accorde pas une importance fondamentale à l'heure des repas ou à la nature des aliments. Mais malgré quelques écarts réitérés parfois dans la même journée, il demeure en forme, le profil inchangé.
Il mesure un mètre soixante-dix-neuf alors que son poids ne dépasse pas les soixante-douze kilos.
Peau ▬
La peau est blanche, semblable à la neige. Il abhorre le soleil, préférant de loin la brise matinale, fraîche et agréable, aux chaleurs insupportables. L'épiderme devient de temps à autre blême, lorsqu'il n'éprouve ni l'envie ni le besoin de mettre le pied dehors. Une pause qui dure en général quelques jours.
Il ne met bien entendu aucun maquillage et hormis un tatouage dans son dos, il laisse sa peau vierge de ces décorations ancrées à vie dans les membres.
Coiffure ▬
La chevelure fouette la nuque, le visage, s'échoue quelquefois devant un œil. Il glisse donc fréquemment les mèches derrière l'oreille d'un geste machinal de la main. Une habitude en apparence banale qui a tendance à mettre la pagaille dans l'amas charbonneux.
Il n'a pas trop de mal à produire une coiffure convenable lorsqu'il en a envie. Néanmoins, ce n'est pas souvent le cas.
Couleur des cheveux ▬
La chevelure est ébène, aux reflets changeants selon la lumière du soleil ou de la lune.
Il évite les teintures, préférant les caractéristiques naturelles des cheveux aux produits chimiques, néfastes dans certains cas.
Visage ▬
Le visage est fin, allongé, presque efféminé. Si la mine dégage une certaine lassitude, il arrive qu'un adorable sourire se découvre dans la commissure des lèvres.
Il lui est possible de feindre de fausses émotions en présence d'un individu. La finalité se résume à de la curiosité malsaine.
Yeux ▬
Il a les yeux d'un bleu pâle presque gris. Quand on s'approche de lui et qu'il les plante en vous, comme une épée dans les chairs, on observe une certaine beauté dans ceux-ci. Absorbants, envoûtants, un ciel infini. Lorsqu'il divague au gré de ses pensées, fait rare devant autrui, on pense lire son âme derrière ce voile.
Le regard est souvent vitreux ou perdu, mais rarement radieux en principe. Il n'est pas une personne qui s'amuse facilement, sans véritable ou bonne raison.
Style vestimentaire ▬
Il aime les vêtements sombres, discrets et peu encombrants. Il porte des chemises ou des T-shirts quand la clémence du temps est au rendez-vous. Plus bas, il affectionne surtout les jeans. Il arrive aussi qu'il s'habille de manière différente, mais les occasions sont rares et il n'a aucune obligation envers quiconque aujourd'hui. De plus, s'il veut plaire à une personne particulière, il saura le faire sans rompre avec ses habitudes quotidiennes.
Signes particuliers ▬
Il possède un tatouage près de l'omoplate gauche, qui représente des arabesques noires aux formes variées. Malgré une longue image qui coule vers les fesses, celle-ci demeure assez mince, ne couvrant qu'une partie réduite de son dos et rendant la vision d'ensemble agréable au regard.
Il porte parfois des bagues, ainsi qu'une chaine dorée au bras, cadeau d'un être important à ses yeux.


YOUR SELF


Qualités ▬
▬ calme ▬ sincère (avec une seule personne à sa connaissance) ▬ esprit d'analyse ▬ perspicace ▬ autonome ▬ digne de confiance ▬ parfois doux ▬ prudent ▬ assuré ▬ spontané (quand il souhaite quelque chose) ▬ doué dans son domaine ▬

Défauts ▬
▬ nonchalant ▬ paresseux ▬ froid ▬ inaccessible de prime abord ▬ manipulateur ▬ parfois séducteur ▬ intéressé ▬ acerbe ▬ lunatique ▬ parfois négligeant ▬ susceptible ▬ peu curieux ▬ soupçonneux ▬ accro aux ordinateurs ▬

Précisions ▬
► Si le jeune homme ne souffre pas d'ochlophobie, il supporte mal la concentration massive de personnes dans un même rayon. Une ironie dans une ville comme Tokyo. Le sentiment d'insécurité le gagne rapidement quand il se perd au milieu d'une foule. Il pense qu'il n'a plus le contrôle de la situation. En conséquence, l'action la plus anodine éveille des soupçons infondés. Il souffre même parfois de maux de ventre heureusement négligeables.
Sa double vie est selon toute logique la cause première du souci.
► Il est arachnophobe. Il déteste la simple vue de ces petites bestioles noires et répugnantes. C'est une phobie fréquente à laquelle il ne déroge pas lui non plus. Il a acheté il y a maintenant un an un joli chaton au pelage blanc immaculé. Celui-ci s'occupe parfaitement des araignées, en plus de la nourriture que lui offre son maître. Il se nomme Rondoudou.

► Il aime le thé et le café, selon le moment de la journée ou le degré de fatigue accumulé. Puisqu'il ne prend de l'alcool que durant des occasions spéciales, il se gave régulièrement de ces produits aux saveurs délicieuses. Il a même une réserve au cas où la production ne serait plus possible dans la bulle. Une chose invraisemblable.
► La musique est un de ses divertissements. Depuis le plus jeune âge, il n'a pas vraiment évolué dans ses envies. Il n'aime pas les genres d'aujourd'hui, immergés dans des paroles bruyantes. Il préfère de loin le son plus classique d'un piano ou d'un violon.
► Lorsqu'on côtoie le garçon, il ne faut pas être un individu trop pressé. Il sait être sérieux au moment venu, mais prend son temps quand il n'y a aucune obligation précise. C'est un flemmard. D'ailleurs, il joue volontiers de ce côté pénible avec sa partenaire.


HISTORY

Un langoureux regard lancé vers le ciel étoilé. Perdu dans la solitude apaisante de la pénombre, une larme coule contre la joue, silencieuse et furtive. Une sensation proche de l'insignifiance inonde l'âme. Les pensées sont nombreuses, parfois banales, souvent profondes. Le bras tendu, la main s'approche de la lune perchée au centre de la peinture. Entre eux, la distance semble si faible. Elle l'effleure, elle essaie de l'atteindre de l'extrémité de ses doigts glacés. Mais une chose l'en empêche et la repousse plus loin. Une chose nommée Pendione.
Enfermé entre les murs invisibles d'une vaste prison, il patiente, encore et encore. La réalité s'éloigne au fil des jours, des mois, des saisons. Le monde n'est plus qu'une ville peuplée de gens identiques. L'espérance s'efface inexorablement avant que la résignation ne gagne le plus profond des cœurs. Enfin, les explications les plus folles des geôliers paraissent vraisemblables.
Ainsi vont les choses dans une bulle fermée, scellée à jamais.

Mais à une époque, la vie avait été différente. Il avait été libre. Aussi libre qu'un oiseau volant dans l'alizé au gré de ses envies souveraines. Il avait vécu une bribe de son existence au sein d'une charmante demeure située en bordure de Londres, près de la Tamise, ce fleuve renommé. De la première respiration à l'âge de la raison, il n'existe plus aujourd'hui que quelques rares photographies perdues dans la mémoire de son Cloth Device. Son père était un anglais descendant d'une famille aisée de la capitale, à l'éducation parfois sévère mais à l'intelligence vive. Sa mère, elle, était originaire du Japon. C'était une belle femme dont la chevelure noire couvrait son délicat visage, accentuant les yeux clairs animés de malice. Tous deux dans une entreprise liée aux nouvelles technologies, ils s'étaient rencontrés et fréquentés lors d'un même séminaire. Une situation banale. Dix mois après le début d'une relation sincère, ils s'étaient mariés. Ils avaient finalement donné naissance à deux enfants : un fils appelé Adams et une fille appelée Mary.
Après ces heureux événements, leurs habitudes avaient été foncièrement modifiées. Si le mari, responsable d'une fonction importante, poursuivait son travail lui demandant régulièrement des voyages en Europe ou en Asie, sa femme s'était arrêtée, du moins un certain temps. Elle s'occupait d'eux. Malgré les cris interminables, les pleurs et les bêtises involontaires de nourrissons insouciants, elle avait essayé d'être la plus sereine possible. Une épreuve imposée à chaque mère. Et une mission qu'elle avait au bout du compte réussie. Puis deux ans plus tard, elle avait recommencé à vivre. Lorsque les parents n'étaient pas présents, la garde était alors confiée à une gouvernante, supposée prendre en charge l'éducation jusqu'à l'école primaire.

Un ciel sans le moindre nuage n'existe pas.

► « Des tensions ont aujourd'hui éclaté durant le sommet de l'ONU. L'Allemagne somme à la France de mettre en lumière les probables armes biologiques créées près de la frontière alsacienne. La Chine [...] déclare la guerre inévitable si les nombreux conflits ne sont pas réglés dans les prochaines semaines. En colère [...] la délégation américaine quitte les débats pendant la réunion. »

Le silence revenu. Âgé de dix ans, il ne devinait pas la complexité des sinueuses histoires entre les différents pays. Cependant, en écoutant parfois son papa lancé une explication alambiquée, il avait au moins compris que le monde ne tournait plus rond. Si l'expansion continuelle de la technologie était une bonne chose, ses dérives posaient un grave problème. Devant la propension de l'homme à se détruire, l'inquiétude paraissait légitime. Certains gouvernements avaient ordonné vers 2100 la création de nouvelles armes, bien plus dangereuses que le nucléaire employé encore au début du siècle précédent. En définitif, il était certain qu'une nouvelle guerre mène l'existence humaine à sa destruction pure et simple. Mais malgré une pareille évidence, la situation n'avait jamais été aussi catastrophique.
Ses parents étaient rentrés. La minute suivante, une dispute s'invitait déjà dans la conversation rendue audible aux personnes présentes dans le logis. De manière surprenante, comme si le couple reflétait l'image du mal-être général, il s'était dégradé au fil de ces dernières années. La distance quotidienne entre eux n'aidant peut-être pas, les relations allaient de mal en pis. Au point que dans la matinée, après quelques mois de mûres réflexions, ils s'étaient rendus chez un avocat et avaient demandé le divorce. Les enfants avaient bien essayé plusieurs fois de mettre fin à cette malheureuse déchéance. Hélas sans succès. D'une tristesse infinie, les deux petites victimes ne mesuraient toutefois pas les conséquences de la rupture inéluctable. Le divorce signifiait la séparation. Une séparation brutale. De plus, d'un commun accord des parties, il avait été décidé que la mère les prendrait avec elle. La déchirure était profonde mais le père, moins impliqué, moins disponible, avait accepté ce choix-là.

Il s'était écoulé environ trois ans depuis le divorce de ses géniteurs. L'histoire avait repris son cours normal. Néanmoins, cela n'avait pas été sans peine, bien au contraire. Lorsqu'il s'était retrouvé avec une mère comme unique gardienne, les premiers pas avaient été difficiles à vivre. Il s'était renfermé. Il passait la plupart du temps dans sa chambre, en compagnie de divers ordinateurs muraux et de portables miniaturisés. Pareil à un baume, ce nouvel univers soignait ses blessures intérieures. La douloureuse séparation avait au moins permis - de manière accidentelle - l'apparition chez le jeune garçon d'une passion dévorante. Dans cette ère avancée, il était naturel qu'une personne s'intéresse aux technologies les plus perfectionnées. Mais dès l'école finie, il se perdait dedans, préférant la solitude au social, le virtuel au réel. Bien qu'elle comprenne sa souffrance, sa famille s'était logiquement inquiétée. Elle se préoccupait du nombre considérable d'heures perdues ainsi que du manque de joie perceptible dans son attitude courante. Mais finalement, au bout d'un moment, les choses s'étaient améliorées. Il voyait son père de temps à autre, durant le week-end ou les vacances scolaires. Il avait retrouvé un sourire timide. Une simple illusion. Quelque chose avait indéniablement changé en lui. Il avait grandi. Il avait expérimenté l'inévitable chagrin trop vite et son innocence s'était envolée, comme si le voile cachant sa vue depuis la naissance avait été brusquement retiré.
Si lui avait en partie surmonté son chagrin, madame la terre pleurait aujourd'hui encore la haine entre les hommes. La guerre promise n'avait pas éclaté mais la querelle entre les pays était identique, parfois même plus grave. Le paroxysme avait été atteint quand l'Angleterre était entrée dans la grande bataille. On avait donc décidé de prendre du repos, un temps, au Japon. Un lieu qu'on disait plus sécurisé que l'Albion. Il n'avait pas été facile de convaincre Adams et Mary, dont les connaissances se trouvaient ancrées au Royaume-Uni. Mais ils ne décidaient pas. Ainsi, ils avaient atterri là-bas. Le passage d'une culture à l'autre était compliquée. En plus de l'anglais partiellement maîtrisé, une autre langue devait être sue. Malgré une mère japonaise, ils étaient encore loin de prétendre connaître parfaitement ce langage étrange.

Désormais âgé de 13 ans, la compréhension du monde semblait plus claire qu'autrefois. Perché en haut d'un grand immeuble de Tokyo, il observait du regard la colonie de fourmis marchant en file indienne le long des avenues de la métropole. Un curieux spectacle. Une unité centrale posée au bord de la table, modèle d'une époque révolue, il l'avait démonté durant plusieurs heures avec une curiosité certaine. Il avait ensuite exposé çà et là les composants variés dont il ne comprenait pas le sens. C'était un vieil objet affreusement coûteux aujourd'hui. Pourtant, il n'avait pas paru chagriné lorsqu'il avait retiré les pièces d'une façon désordonnée, voire hasardeuse. En découvrant une première fois les entrailles de la machine, il s'était sérieusement demandé si une chose aussi ridicule suffisait réellement aux gens du début de ce millénaire. Elle était fragile. Elle était peu puissante. Il avait même lu qu'elle ne durait guère longtemps. En somme, une vaste comédie. Sa frangine, assise à côté de lui, le regardait avec de grands yeux intrigués. Souvent, elle l'interpellait d'une voix ennuyée, posant une question dont la réponse lui importait peu. Elle se demandait pourquoi il s'intéressait si fortement à ces horribles appareils quand il y avait bien mieux à faire. Elle était différente. Au contraire de lui, elle aimait le sport. Elle s'était rapidement adaptée à ce nouvel environnement, à cette nouvelle existence. Elle passait maintenant son temps dehors en compagnie d'amis fraichement rencontrés.
Au moment où il lui envoyait des circuits imprimés au visage, d'un geste las du bras gauche, sa mère entra dans la pièce, une valise en main. Encore une fois, elle partait en voyage. Elle avait facilement retrouvé un travail similaire à l'ancien, imposant des déplacements comme toujours. Accoutumés à ses absences, les enfants étaient devenus autonomes. Fatiguée, elle ne remarqua ni la dispute éclatée ni l'état déplorable de son antique cadeau. Et après les habituelles consignes, elle se sauva aussi furtivement qu'elle était apparue.

Le drame se préparait dans l'ombre et ces départs étaient déconseillés.

Tout avait basculé pendant sa seizième année. Le temps passé au pays du soleil levant, qu'on avait promis éphémère, s'était inlassablement prolongé. Au bout du compte, la présence était devenue définitive. En dépit de plusieurs voyages dans la capitale londonienne, le retour n'avait jamais été évoqué lors des discussions familiales. Et comme à chaque fois, la monotonie avait remplacé le reste. Si l'anglais demeurait la principale langue utilisée au quotidien, il avait appris celle de l'archipel nippon. Une connaissance obtenue au prix d'un d'effort continu et intensif. De plus, il avait lui-même choisi une école anglophone où poursuivre ses études. Elle était spécialisée dans l'informatique, la robotique et la biotechnologie. On avait payé l'intégralité du cycle scolaire sans perdre de temps en palabres inutiles. Il paraissait certain de lui. Il paraissait capable. La voie était donc évidence et il n'avait pas hésité longtemps.
Lorsqu'il s'était réveillé ce matin-là, il n'avait pas immédiatement deviné qu'un problème était survenu durant la nuit sombre. Rien n'avait changé au sein du vaste appartement de l'IGH. Les pièces étaient silencieuses, baignées dans une faible lumière dorée. Plus tard, il avait essayé de joindre sa mère partie à Hong Kong. Le grand écran installé au milieu du salon, transparent et à double surface tactile, fonctionnait comme d'habitude. Néanmoins, la partie dédiée à la conversation était brouillée. Un fait étrange dont il ne s'était pas inquiété, au contraire. Il savait pourtant parfaitement que les problèmes de communication n'existaient pas. Mais il y avait forcément une explication logique. En outre, la destination était sûre. La Chine, première puissance économique depuis 2030, était devenue un passage incontournable des affaires internationales. Il avait donc vaqué à ses occupations diverses et variées jusqu'au milieu de l'après-midi. Au final, il n'avait accepté l'idée d'un réel souci qu'au moment de mettre les informations de son pays d'origine. De la même manière qu'auparavant, rien ne s'affichait devant lui. Une chose inconcevable. Agacé, il avait cherché une autre source. Réduit à celle de Toyko, il avait ainsi découvert l'horrible vérité.

Les instances dirigeantes étaient si persuasives que les émeutes qui suivirent les événements ne regroupèrent qu'une minorité de la population locale. Un temps, il était préférable de ne pas mettre le nez dehors. La violence explosait facilement dans certains quartiers difficiles. Beaucoup de japonais, réservés en règle générale, offraient une résistance intéressante à la puissance en place. Bien entendu, la raison était plus que justifiée. La ville comptait maintenant des millions de prisonniers enchaînés à son sol. Des prisonniers dont la fuite était impossible. Malgré cette certitude, quelques rares citoyens avaient pourtant tenté des choses inconsidérées. Mais la bulle était inébranlable, imperméable aux ondes et aux hommes. Invisible à l'œil nu, elle se dressait contre le monde extérieure. Bien qu'une cage ne soit jamais trop grande, celle-là était impressionnante. Trop impressionnante. Après quelques jours de crise, l'ambiance était irrémédiablement retombée. L'acceptation avait remplacé la frêle et inutile révolte. En fin de compte, l'explication officielle n'était pas inimaginable. La terre, aujourd'hui, n'était plus qu'un amas d'immondices. Peut-être qu'eux, fiers asiatiques, avaient réellement été sauvés ? Peut-être que toutes ces annonces répétées étaient une pure vérité ? Finalement, ils pourraient vivre mieux dans cette arche de Noé moderne !
Adams se moquait éperdument d'être sauvé ou non. Il avait déjà perdu son père et voilà qu'on lui retirait définitivement sa mère, simplement parce qu'elle n'était pas dans la bulle comme eux. Elle ne pouvait être au courant. Il était évident que l'expérience avait été une surprise. Une surprise désagréable. D'ailleurs, ce n'était pas l'unique problème. Comment allaient-ils faire maintenant qu'elle n'était plus là ? Ils ne travaillaient pas encore dans la vie active. Ils ne possédaient donc que quelques économies oubliées. Ils n'avaient guère qu'un lieu où vivre. En somme, c'était une situation délicate. Lorsqu'ils s'étaient rendus à l'ambassade, la peine avaient été simplement partagée avec les gens. Personne ne pouvait rien face à ce désastre. De plus, à en croire tout le monde, rien ne changerait plus dorénavant.

Une barrière misérable.

Depuis la mise en place de Pendione, la vie courante avait été grandement modifiée ici-bas. Les premières semaines, il n'avait pas accepté la farce cruelle du destin. Une nouvelle mésaventure ajoutée à la longue liste noire. Il avait contacté plusieurs fois les autorités après la fin définitive de l'agitation populaire. Toutefois, japonais de naissance ou non, cela n'avait pas d'importance dans ce nouveau monde. Les droits et les devoirs étaient exactement les mêmes. Selon eux, les remerciements étaient davantage légitimés que les nombreuses plaintes qu'il formulait sans cesse. Peine perdue, il avait abandonné. Face à des problèmes plus vitaux, pas le moindre relâchement n'était admis. Il n'avait pas pleuré. Il avait à nouveau enfoui ses sentiments au plus profond de son âme. Durant les mois qui suivirent la tragédie, il avait fallu vendre le vaste appartement coûte que coûte en utilisant divers stratagèmes à cause du jeune âge. Puisque les seuls acheteurs possibles étaient les détenus de la ville, le prix était en dessous de la réalité. La transaction effectuée, l'histoire s'était accélérée. Le capital avait été divisé en deux. Mary et Adams s'étaient séparés, chacun préférant vivre de son côté. Il s'était émancipé, ne pouvant pas attendre une majorité encore lointaine. Il avait acheté un petit studio dans un coin calme de la métropole. Il avait poursuivi ses études et, quatre années plus tard, il avait obtenu son diplôme.
Comme lui, l'espace clos évoluait à vitesse grand V. Tout avait été prévu et minutieusement préparé à l'avance. Les quartiers avaient été renommés puis réorganisés. Ici et là, des endroits étaient exclusivement réservés aux cultures et aux élevages. De plus, de nouvelles milices avaient été créées, aux fonctions différentes de la police assurant déjà le respect des lois. Une obscure rébellion s'était formée. Enfin, la technologie, déjà perfectionnée, avait fait un énorme bond dans son évolution. Katsuhiko, accompagné de son armée de fidèles scientifiques, avait apporté des nouveautés significatives. Le Cloth Device était ainsi apparu. Un appareil portable aux innombrables fonctions. L'avancée la plus notable demeurait néanmoins celle les Caeloids, ces humains aux parties mécaniques. Un bras en moins, un organe défectueux, une blessure visible, plus rien n'était à craindre. Il suffisait d'une simple opération désormais.

Il avait eu vingt ans. En captivité depuis plus de mille jours, il avait observé les changements croissants avec d'attention. Il se demandait de temps à autre la raison de toute cette mascarade. Bien vite pourtant, l'idée s'échappait comme de la fumée et l'existence reprenait son cours. Son diplôme à peine en poche, il avait dû refaire des stages de mise à niveau, s'adaptant aux innovations rapides. Dès lors, il avait travaillé. La demande ne manquait absolument pas dans la voie embrassée. Le régime cherchait continuellement de nouveaux cerveaux à mettre sous sa coupe. Mais il haïssait ces gens-là. Il avait préféré vivre à son compte, sans la contrainte d'une présence assidue à un emploi. Son petit appartement restait le même, ô combien différent de ses anciennes maisons.
Cette année-là, il les avait aussi rencontré.


BEHIND THE SCREEN

Adams H. Balsey ▬ « On risque autant à croire trop qu'à croire trop peu. » 622609Adams2
▬PSEUDO▬
Pandore.

▬COMMENT AVEZ-VOUS CONNU CL ?▬
Il me semble que c'est grâce à l'un de vos partenaires. Je voyage beaucoup entre les différents forums. C'est la meilleure manière de faire, à mon avis, lorsqu'on aspire à une certaine pérennité - loin de l'inscription hâtive synonyme d'une présence éphémère. J'évite donc les sites où le vote des gens détermine le classement d'un forum.

▬RAISONS DE L'INSCRIPTION▬
• Le forum est nouveau. Je ne me sens pas à l'aise quand il y a énormément de monde. Les disputes ainsi que la mauvaise ambiance sont généralement au rendez-vous.
Mais bien entendu, je souhaite que CL marche, hein !
• Le niveau d'orthographe est satisfaisant. J'ai regardé çà et là et je n'ai pas eu le sentiment que je pouvais me déplaire ici. :3
• J'aime le contexte. Il n'est pas trop compliqué, mais il n'est pas non plus bâclé. Il y a de quoi faire une intrigue évolutive intéressante.

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Blueberry S. Asthray
Blueberry S. Asthray

Edione


Messages : 105
Points : 4416
Date d'inscription : 01/08/2012
Age : 30

Adams H. Balsey ▬ « On risque autant à croire trop qu'à croire trop peu. » _
MessageSujet: Re: Adams H. Balsey ▬ « On risque autant à croire trop qu'à croire trop peu. »   Adams H. Balsey ▬ « On risque autant à croire trop qu'à croire trop peu. » Icon_minitimeMar 7 Aoû - 18:09

Je te l'ai déjà dit sur la chatbox, mais officiellement bienvenue et bonne chance pour la suite de ta fiche
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Chine. A. Makino
Chine. A. Makino

Supérion


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Points : 4389
Date d'inscription : 01/08/2012
Age : 65
Localisation : kesese.

Adams H. Balsey ▬ « On risque autant à croire trop qu'à croire trop peu. » _
MessageSujet: Re: Adams H. Balsey ▬ « On risque autant à croire trop qu'à croire trop peu. »   Adams H. Balsey ▬ « On risque autant à croire trop qu'à croire trop peu. » Icon_minitimeMar 7 Aoû - 19:41

Bienvenue ici. \ô/
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Red D. Innocent
Red D. Innocent

Sanifect


Messages : 178
Points : 4446
Date d'inscription : 04/08/2012
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Adams H. Balsey ▬ « On risque autant à croire trop qu'à croire trop peu. » _
MessageSujet: Re: Adams H. Balsey ▬ « On risque autant à croire trop qu'à croire trop peu. »   Adams H. Balsey ▬ « On risque autant à croire trop qu'à croire trop peu. » Icon_minitimeDim 12 Aoû - 11:10

Bienvenue à toi chère future victime de mon zèle imbécile. Je te souhaite de bien te plaire sur nos terres et d'esquiver les balles aussi bien que tu manie les mots. Bon courage pour la fin de ta fiche.
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Keyne Rivelyn
Keyne Rivelyn

Keyne


Messages : 128
Points : 4349
Date d'inscription : 23/07/2012
Age : 32

Adams H. Balsey ▬ « On risque autant à croire trop qu'à croire trop peu. » _
MessageSujet: Re: Adams H. Balsey ▬ « On risque autant à croire trop qu'à croire trop peu. »   Adams H. Balsey ▬ « On risque autant à croire trop qu'à croire trop peu. » Icon_minitimeLun 20 Aoû - 19:16

Cela fait longtemps que je l'ai déjà dis, mais Re-Bienvenue quand même ! :3

Tout est parfait dans ta fiche, rien à redire, je te valide~
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Adams H. Balsey ▬ « On risque autant à croire trop qu'à croire trop peu. » _
MessageSujet: Re: Adams H. Balsey ▬ « On risque autant à croire trop qu'à croire trop peu. »   Adams H. Balsey ▬ « On risque autant à croire trop qu'à croire trop peu. » Icon_minitime

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Adams H. Balsey ▬ « On risque autant à croire trop qu'à croire trop peu. »

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