AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot ...
Voir le deal

Partagez | 
 

 SIXTINE ▬ « Don't say no, just say now. »

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Sixtine Weelthwy
Sixtine Weelthwy

Citoyen


Messages : 12
Points : 4378
Date d'inscription : 27/07/2012

SIXTINE ▬ « Don't say no, just say now. » _
MessageSujet: SIXTINE ▬ « Don't say no, just say now. »   SIXTINE ▬ « Don't say no, just say now. » Icon_minitimeSam 28 Juil - 0:18

SIXTINE ▬ « Don't say no, just say now. » Scaled.php?server=7&filename=sixx2





IDENTITÉ

SIXTINE ▬ « Don't say no, just say now. » 207675001
▬NOM▬
Weelthwy

▬PRÉNOM▬
Sixtine

▬ÂGE&NAISSANCE▬
19 ans, née un 13 décembre

▬GROUPE▬
Citoyen

▬ MÉTIER▬
Aucune, mademoiselle est riche

▬AVATAR▬
Feat Vanilla (Sayori)

LOOKS ALIKE


Silhouette▬
Elancée, environ 1m60
Peau▬
D’albatre
Coiffure▬
Longueur démesurée, frange droite. Jamais attachés.
Couleur des cheveux▬
Blanche, héritée du papa albinos
Visage▬
Fin et expressif
Yeux▬
Hérérocromie : cyan et lime
Style vestimentaire▬
Changeant mais féminin
Signes particuliers▬
Aucun

YOUR SELF


Qualités▬
Enjouée – Optimisme – Epanouie – Franche – Intelligente – Créative – Compréhensive – Sensuelle – Tenace – Discrète – Extravertie – Méthodique – Ambitieuse – Déterminée – Drôle - Canon d’une façon très très objective, sisi.

Défauts▬
Curieuse, voire carrément fouineuse – Possessive – Jalouse – Egocentrique – Tyrannique – Manipulatrice – Ironique – Calculatrice – Critique – Pointilleuse – Vicieuse – Perfide - un brin nympho, selon son frère. Qui persiste à affirmer que c’est un défaut. Oui, les mecs sont cons parf-… hm, tout le temps.

Goûts▬
Ren - Le chocolat - la bouffe en général - les canapés confortables - être regardée, admirée, envie - l'alcool - être complétement bourrée - se faire embrasser - la bonne musique - critiquer - jouer à la pouffe - chanter sous la douche - sauter dans les flaques d'eau - l'odeur d'herbe tondue - mâchouiller les oreilles d’à peu près tout et tout le monde - sa technique de l’emmerdement maximum - que Ren la cherche - jouer à la gamine candide - les orages - les paris foireux - Elle.

Dégoûts▬
Les journées trop sèches - la boue - les filles stupides - les mecs un peu geeks - les lunettes - les pouffes qui tournent autour de SON Ren - qu'on la repousse - les insectes en tout genre - ne pas arriver à faire quelque chose - ses hormones à la con - qu'on lui touche les oreilles sans permission - être malade - Toi.

Précisions▬
Arachnophobe puissance cent soixante décibels. (oui oui, on parle bien de ses hurlements là.)



CHARACTER SHEET


« J’me surestime pas, j’assume ma supériorité. C’est différent. »

Elle aime, elle déteste, elle vole et tourbillonne, intouchable, instable, incroyable. Ses yeux se posent sur un objet qu’elle désire plus que tout avant de le rejeter, elle réclame puis casse et oublie, elle veut, elle peut, elle demande, vole ou prend tout simplement. Elle a, elle n’a plus, elle sourit pour se détourne, la prévision n’existe pas, ou plus, elle détale.
Loin des sentiers battus.
Six ne sait pas ce qu’elle veut. Six exige puis s’en moque. Six aime puis dédaigne.
Six n’est pas un amalgame de mots et de désirs.
Six est plutôt un mélange explosif de pulsions bestiales et contraires.
Elle attire le noir puis le blanc, remet en cause le rouge pour s’approprier le bleu, clame son attirance pour la nuit puis danse en plein jour. Six aime, six déteste, six vit et meurt chaque jour, chaque minute, chaque seconde.

« Egoïste. Personne de goût médiocre, plus intéressée par elle-même que par moi. »

La demoiselle papillonne, désire puis dédaigne, réclame puis repousse, aérienne, volage, insaisissable. Son univers se concentre autour de Ren, sa fleur de lotus, son renne, sa reine, son bellâtre ténébreux qu’elle couve avec la jalousie maladive d’une tigresse devant sa nouvelle portée. Ren est sien, autant que Six sait qu’elle est sienne. Son corps lui appartient autant que le corps du mâle est son terrain de jeu, aussi désirable qu’intouchable. Elle l’aime, le renie, le méprise et le jalouse, le couve comme le déchire, le cingle de coups comme de baisers. Ren est son jouet, pantin comme marionnettiste, élégamment soumis devant elle avant de s’entourer d’une cape de nuit et faire d’elle ce qu’il veut.
Parce que Ren a le contrôle absolu sur son être.
Lorsque son frère n’occupe pas la totalité de ses pensées, Six à besoin d’être entourée, enviée, désirée. Elle aime la foule et plus encore, elle aime les mâles, transformés en rivaux du jumeau brun qui se fait un plaisir de tous les écarter. Solitaire, Six ne l’est pas. C’est un papillon convoité et sociable, qui se nourrit des pulsions de la cour face à elle.
Etre le centre des regards, besoin impérieux qui la ronge sans répit.
Alors elle danse, charme, aguiche, derrière le rideau que forment ses cils tantôt nacrés tantôt de jais, se colle, s’empresse, câline, titille, puis s’enfuit dans un tourbillon de tissu, ne laissant que pour seul souvenir son rire qui résonne, encore et encore.
Six illusionne.

« Mes cheveux vont super bien avec la couleur de tes draps. »

Les soirées sont son terrain de jeu favori, après son propre frère qu’elle malmène pour son plus grand plaisir. Une fête ? Mais voilà que la demoiselle rapplique, accrochée à son frère comme un koala à sa mère, dardant sur l’assistance un regard provocateur et arrogant. Elle est belle, elle attire, elle attise, elle le sait et en profite, sans vérogne, sans remords.
Virevoltante, elle se jette sur le buffet, joue à la serveuse, se présente, interpelle, glousse et se pâme, plaisante et badine avant de coller un verre de vodka à son frère, pressée contre lui comme un animal apeuré, cherchant sa chaleur, son contact, ses regards. Elle l’exhorte à boire, en ris, pousse le verre contre ses lèvres, puis détale, saute sur un mec au hasard, comme s’ils étaient amis, voire bien plus, tellement plus.
Elle se colle à lui, inconnu, l’observe de ses yeux vairons et disparates, se pavane, le juge à son goût, puis soudain, en trouve un plus joli, et s’enfuit, comme lâchant un jouet dont l’effet de mode à cessé. Elle cumule les conquêtes et les prétendants, embrasse l’un, mordille l’autre, ronronne comme une chatte en chaleur, le teint rougi par l’alcool qui commence à faire effet. Son rire résonne, aigrelet, elle passe ses bras autour du cou d’un inconnu, lie sa langue à la sienne, puis se détourne, s’empare d’une fille plutôt mignonne et la colle contre elle, improvise une danse et ris comme si elles étaient meilleures amies.
Et elle s’enfuit.
Encore.
Ses lèvres effleurent un cou, des lèvres, mordillent une oreille puis soudain elle s’arrête, pantelante, cherche son frère, debout au milieu d’une cour de filles endimanchées et trop bêtes pour lui. Alors elle les pousse, masque sa jalousie derrière une réplique acerbe, se pend à son cou et l’embrasse, parce qu’elle est sienne et que ses lèvres lui appartiennent.
Son monde ne tourne que pour elle.
Si elle peut jouer à la colombe entre les mâles, elle ne veut pas, refuse qu’il fasse de même avec les filles. Il est sien, tout entier, dévoué.
C’est loin d’être le cas.
Souvent, leurs regards se croisent, et ils masquent la jalousie par de la provocation. Embrassent une autre, en sachant que l’acidité ronge, lentement, fielleuse.
Leur idylle n’en est pas une ; elle allie le goût du piment à celui du chocolat.
Sucré et salé.
Doux et acide.
Mais liés. Toujours.

« Je veux bien être Reine, mais pas l'ombre du Roi. »

Socialement, Sixtine est le genre de fille qui se fiche éperdument du ridicule. Pour elle, ce mot ne semble d’ailleurs pas exister. Pour peu qu’elle agisse de façon hors normes, les regards se tournent vers elle et aussitôt, elle s’en enivre. On la trouve mignonne et drôle si elle se couche sur le trottoir, bave aux lèvres, on la suit des yeux lorsqu’elle traverse la rue en fine lingerie écarlate. On ne la trouve pas stupide. On l’admire, tout le temps.
Et cela ne peut que la ravir.
Elle ose tout, n’a peur d’aucun défi. Embrasser un inconnu ? Chiche ! Sortir sans soutien-gorge ? Cap ! Draguer un vendeur pour voler un de ses objets ? Aucun problème ! La demoiselle est une vile bestiole, et ne refuse devant rien.
Sauf si la punition est à son goût.

« C'est qu'on peut vite se rendre fou à jouer à qui tiendra le coup »

Vile tentatrice, Sixtine l’est en tout points, mais elle manipule tout aussi bien, et calcule avec soin la trajectoire que ses cibles doivent emprunter pour atteindre le but qu’elle aura fixé ; et plus que tout, la demoiselle est une vraie, pure et dure chieuse. Adoptant la technique de « l’emmerdement maximum » avec son cher frère lorsqu’elle estime qu’il l’a mérité, la tendre demoiselle ne manque pas d’imagination et d’idées malsaines pour lui prouver une fois de plus que si elle tombe dans ses bras, c’est bien parce qu’elle le veut.
Ses hormones comptent accessoirement, beaucoup dans ce genre de situation.
Parce Ren est un chieur fini, parce Rien est théoriquement son maître et aussi son frère, parce que Ren est tout ce que désire Sixtine. Parce que Ren éveille d’un simple contact ses hormones et fait battre son cœur plus vite.
Ren l’attire.
Irrépressiblement.
Mais même si dans cet univers, l’amour charnel entre frère et sœur est banalisé, la demoiselle fait son possible pour ne pas finir entre ses bras : l’idée de l’inceste ne la gêne pas plus que ça, et elle ne compte pas non plus finir en mère de famille à allaiter des petits détraqués.
Mais tout de même.
C’est son frère.
Et tout ce qu’il souhaite, c’est l’avoir, elle.
Exclusivement.
Et comme elle est chiante, elle refuse.
Jamais assez longtemps pour qu’il se lasse.

« Ma supériorité n'est odieuse que pour ceux qui m'envient. »

Enfin, la famille de la demoiselle est connue pour son ego démentiel et la petite albinos ne se gène pas pour imposer son règle à ceux qui lui sont inférieurs. Hiérarchiquement, elle est certes, loin d'être la plus puissante, mais dans ses artères coule un sang qui ne tolère aucune instance dominante au dessus de sa tête. Face à un prince, Six n'est rien de plus qu'un dieu. Tyran impérial aux yeux de braise, elle se moque totalement des conséquences que pourrait valoir son insolence auprès des puissantes, et se réfugie bien trop souvent derrière un rideau de cils qui en dit long sur ses prétendues pensées.
Il ne font jamais rien contre elle.
Parce qu'elle est aussi agaçante qu’hypnotisante.



HISTORY

SIXTINE ▬ « Don't say no, just say now. » Tumblr_m1rs8d4gIo1qggarzo1_500

Vous l’avez tous connu.
Cet adolescent solitaire et charismatique, que personne ne pouvait approcher. Vous l’avez tous toisé au moins une fois, parce qu’il semblait vous considérer comme une sous race de blatte, parce que dans ses yeux ternes et pourtant vifs, se lisait le mépris qu’il avait envers le reste du monde. Mains dans les poches, parfois coiffé d’un casque diffusant une musique qui ne pulsait que pour lui, il marchait et la foule se scindait en deux pour le laisser passer. Il s’était défini comme supérieur et on l’avait intégré comme tel, parce qu’il avait le gabarit et plus encore, le mental. Plus froid que la banquise, plus dur que du béton, plus intouchable que saturne, et tout aussi hypnotisant, il attirait les regards comme l’aimant le fait avec la limaille de fer. Son ego ne semblait pas avoir de fin et inconsciemment, vous faisiez tout pour lui plaire.
Mais il s’en moquait, n’en devenant que plus attirant encore.
Vous l’avez tous vu au moins une fois, cet adolescent solitaire.
Il se croyait unique mais ses clones dédaigneux parcouraient la terre.
Il était un de ceux là.
Un rebelle, un affranchi, un renégat.
Sa vie n’avait pas réellement de sens et il ne voulait pas lui en donner. Il était lui, et cette simple constatation lui suffisait.

Né d’un baron qui se prétendait Roi, il se sentait tout naturellement supérieur à ceux de son âge. Cependant, il n’eut pas le loisir de les connaître. Dès ses deux ans, il fut placé dans un orphelinat, et il ne les revit plus jamais. Gratifié du nom pompeux d’Ethan Denki Weelthwy, on le rebaptisa Clay, nom auquel il ne répondit jamais. Pendant ses premières années, on se contenta donc de l’interpeller par un « Hey toi ! L’albinos ! » avant de tout simplement, ne plus l’appeler du tout. Il finit par se renommer Curve, parce que son esprit était loin d’être rectiligne ; ses pensées analytiques volaient déjà en tous sens, démontrant d’une intelligence précoce et de capacités encore inconnues qu’il ne tarderait pas à exploiter.

C’est au sein de cet orphelinat qu’il La rencontra. Elle. Ils avaient partagé un repas, il l’avait suivi, taquiné, dégoulinant déjà d’un cynisme qui formerait bientôt les bases de son assurance monumentale. Elle l’avait fui, boudeuse, et il ne l’avait revu que le lendemain.
Il ignorait pourquoi elle l’intriguait. Puis, à force de la suivre des yeux, il avait déduit que son regard était loin d’être commun. Ses yeux luisaient, littéralement, d’intelligence et de mépris. Elle était comme lui tout en étant différente. Ses yeux, d’un dégradé du cyan au vert vif, l’attiraient irrésistiblement.
Il vit une boule de neige s’écraser sur elle, alors qu’on la prenait pour cible.
Armé de son ego et de ses dix ans d’expérience, il se leva, et riposta.
Une simple boule de neige qui s’écrasa sur le chef de la bande.
Son regard à elle, sur lui.
Le regard du morveux, sur lui.
Il les toisa.
Avec tout le dédain dont il était capable.
Le gamin recula.
Elle s’avança.
Et ce fut le début d’une longue épopée.


Les contraires s’attirent, disait-on. Pourtant, il n’aurait jamais pu vivre avec une faible femelle drôle et superficielle. Elle était comme lui. Elle était semblable et différente. Elle avait un nom mais l’avait renié.
Elle s’appelait Treize.
Treize Ethel.
Il s’appelait Curve.
Juste Curve.
Sans même le savoir, ils avaient joint leurs mains qui s’étaient liés à jamais.

Quelques mois plus tard, ils fuirent l’orphelinat. Pris en stop par une jeune femme, ils se rendirent dans la ville la plus proche et se séparèrent, elle filant vers une famille qui l’intégra dans ses rangs, lui se muant en marginal intouché et intouchable.
Ils se perdirent de vue.
Longtemps.


SIXTINE ▬ « Don't say no, just say now. » Tumblr_m2e8y3npf31qaeynmo1_500

Leur nouvelle rencontre fut fortuite, alors que désormais privée de foyer, rongé par un incendie, lui jouait sa vie par désœuvrement, et détalait après avoir pillé le coffre d'un prince, un collier de Jade entre les mains. La milice sur les talons, il l’avait percuté, et ne l’avait pas reconnu. Lui refourguant le collier entre les mains, il lui avait jeté un sourire sardonique, et s’était barré comme l’enfoiré qu’il était.
Hors d’elle, Treize l’avait suivi.
La milice impériale aussi.
Plus rapides et légers, ils étaient pourtant moins expérimentés, et se firent boucler en prison. A deux dans une ridicule cellule, il riait de la connerie qu’il avait pu faire, et elle, voulait lui arracher la peau lambeau après lambeau.
Et puis, soudain, il avait croisé son regard bicolore.
Elle avait daigné le toiser, lui, ses iris gris, ses cheveux blancs et ébouriffés, son sourire dégoulinant de poison.
Lui.
Elle.
Ils se détestaient. Férocement.
Et se désiraient. Tout aussi férocement.

La prison ne tarda pas à les libérer : le collier était faux, et eux étaient jeunes et mineurs. Dédaigneux, ils avaient fait semblant de s’ignorer, mais avaient fini par rester ensemble, peu importait l’heure du jour et de la nuit. Furetant, dealant, volant, ils se créèrent un véritable empire noir et discret, n’hésitant pas à tuer lorsqu’il le fallait. La psyché était leur : depuis l'âge de dix ans, ils avaient déjà commencé à l’exploiter, lentement, sournoisement. S'étaient emparés des pouvoirs fournis, avaient tenté, essayé, puis s'étaient appropriés la maitrise de l’élément. Ils étaient d'un sang supérieur à ceux des autres, et ils maitrisaient la psyché, l'utilisant pour faire ce qu'on pourrait qualifier de « mal » autour d'eux. En réalité, il ne servaient que leurs propres intérêts.
La morale n’existait pas.
Et ils étaient des dieux.

Cavalant de villes en villes, squattant les trains en passagers clandestins, riches comme des princes et pourtant, aussi nomades que les criminels qu’ils étaient, ils vécurent dans un mélange de luxure et de criminalité, où l’or se mêlait au sang qu’ils versaient.
Personne ne pouvait les arrêter.
Ils n’avaient aucun but, sinon mettre la pagaille et s’amuser.

Pillant une maison et détruisant une autre, ils finirent par s’approprier un manoir luxueux, où ils s’incrustèrent comme faisant partie du lieu. Fouillant les pièces et brisant les vases trop laids pour être précieux, ils firent alors une découverte plus qu’alarmante.
Dans un cadre, une petite photo montrait un homme souriant, une asiatique amusée mais renfermée, et deux marmots, l’un à la toison ébouriffée et blanche, l’autre aux grands yeux bicolores.
« Ethan et Ethel Weelthwy. »

Il fallait se rendre à l’évidence.
Ils étaient frère et sœur.
Fouillant les archives, surpris et répugnés, ils dénichèrent un arbre généalogique et quelques notes annexes. Curve s’appelait en réalité Ethan Weelthwy ; il était le fils légitime du prétendu baron et de sa femme. Treize, elle, se nommait Ethel Weelthwy. Elle était elle, fille illégitime, fruit d’une nuit visiblement torride entre le baron et l’une de ses concubines.

Ils avaient levé la tête.
S’étaient toisés. Avec suspicion.
Et finalement, étaient repartis en cramant leur passé derrière eux.
Peu importait leur nom, et leurs origines.
Ils s’en fichaient. Ils étaient jeunes et fous.
Ils étaient divins et sans limites.
Aucune morale ne parviendrait à obscurcir leur ascension vers les sommets.

Pourtant.
Ils vieillirent.
Ce n’était pas ce qu’ils avaient prévu. Dans leurs têtes, ils étaient encore jeunes. Agés d’une vingtaine d’années et frôlant du doigt la trentaine, ils continuaient à voler, à tuer et à piller, chopant de la came pour la revendre ensuite, vivant sur le dos de personnes qui se soupçonnaient même pas leur existence.

Et l’impensable se produisit.
Treize fut enceinte.
Déchéance des dieux.
Fin d’un empire.
Début d’un autre.

SIXTINE ▬ « Don't say no, just say now. » Tumblr_m3khm7Jx7P1rtwnz2o1_500

Depuis leur premiers jours, Sixtine et Ren vécurent dans un orphelinat. Solution de facilité pour leurs parents, et de confort mental également. Se dire que l’on n’avait pas eu des enfants mais des erreurs était tellement plus acceptable. Refourgué à un établissement relativement bien tenu, ils y passèrent toute leur enfance. Abandonnés, les deux enfants se renfermèrent sur eux-mêmes, créant une bulle dans laquelle nulle autre personne n’était acceptée. Ils rejetaient toute affection, se consolant mutuellement, jouant ensemble. L’un protégeait l’autre, l’autre vengeait l’un. Cela marchait dans les deux sens, les deux enfants ayant construit une relation fusionnelle. Les gens se demandaient parfois même si leurs âmes n’en formaient qu’une seule.

Malgré l’absence de ressemblance, il était impossible de ne pas savoir qu’ils étaient faux-jumeaux. La même attitude, la même façon de veiller sur l’autre. Mais plus ils grandissaient, plus les différences étaient frappantes. Ren resta taciturne et infréquentable, alors que Sixtine développa un caractère extravagant et joyeux. Mais leur attitude l’un envers l’autre ne se dégrada pas d’un iota, bien au contraire. Plus ils avaient d’années au compteur puis il leur tardait de commencer des recherches sur leurs géniteurs. Ils étaient avides d’apprendre des choses sur eux, de savoir de qui tenaient-ils la couleur de leurs yeux ou de leurs cheveux. Ils voulaient avoir une identité pour enfin se démarquer de ces pauvres petits cafards qui leur servaient de camarades.

Pendant six longs mois ils traquèrent les informations disponibles comme les oiseaux de proie les rongeurs dans les champs. Pendant six mois ils trièrent, notèrent, suivirent des pistes puis les abandonnant. Personne ne comprenait cette ferveur cette fébrilité lorsqu’ils trouvaient un nouvel indice. Personne, pas même eux-mêmes. Pourquoi cherchaient-ils à connaître des gens qui les avaient abandonnés? Pourquoi? A cette question comme à beaucoup d’autres ils n’avaient pas de réponse, mais désormais ils avaient un but.

Si ces mois leurs semblèrent longs, ils redoutaient le jour où enfin, ils pourraient les voir. Ren et Sixtine réussirent. Leurs efforts colossaux finirent pas payer et enfin ils les localisèrent. Mais leur réaction les déconcerta. Alors qu’ils entraient dans l’appartement, Sixtine prononça quelque chose qui sonna comme une insulte à leurs yeux. Elle les appela Papa et Maman.
Treize se retourna, de l’effroi et de l’animosité dans le regard qu’elle partageait avec sa fille. Cette dernière s’approcha, et chose qui fit rire son paternel, elle était encore plus petite que Treize. Et chose qui l’horrifia, elle avait également les cheveux blancs. Ren arriva à son tour, hésitant et prudent. Ils les avaient abandonné pour avoir la paix, ils pouvaient très bien les tuer pour être sûrs de la conserver. Il scruta son père de ses yeux gris, et découvrit de qui il tenait les siens. C’était étrange et inédit pour lui de trouver des parties de lui dans quelqu’un d’autre.

Le temps semblait s’être arrêté. Puis Treize se leva, et commença à leur ordonner de partir. Les deux enfants ne bougèrent pas d’un poil de duvet. Tant d’efforts pour arriver à ça, c’était trop pour eux. Sixtine craqua la première, et son frère prit le relais, la voix tremblante. Toutes ses remarques furent contrées, contestées. Sa pertinence mise en miettes par deux personnes qui avaient une plus grande expérience de la répartie. Deux personnes qui auraient du les soutenir. Qui au lieu de cela les enfonçaient. Une larme de rage coula sur la joue de Ren. Il n’était pas triste pour lui, mais pour sa sœur. Lui ne s’était jamais vraiment fait d’illusions. Mais voir ces deux adultes miner sa sœur, sa moitié le révoltait. Il les avait défiés. Les stupéfiants, et faisant naître un court instant une bouffée d’intérêt dans leurs esprits. Mais cela n’avait pas duré.

Rapidement ils avaient repris leurs masques froids et réprobateurs, et les avaient chassés.
Deux autres essais, deux résultats similaires. Âgés tous les deux de dix-neuf années, les deux jumeaux prirent leur vie en main, enfin. Quittant l’orphelinat pour partir vers de nouveaux horizons, ils s'établirent dans l'ancienne capitale japonaise, partageant un appartement au premier étage d'un petit immeuble, et affirmant qu'ils n'étaient qu'un jeune couple. Inutile d'agiter la petite bourgeoise avec leurs mœurs décadents et leur morale inexistante.

SIXTINE ▬ « Don't say no, just say now. » Tumblr_m5o0ofvwFz1r6ibbpo1_500


Au fil du temps, Ren parvint, avec l'aide d'amis plus qualifiables de pions, à infiltrer le compte en banque de leurs géniteurs ; criminels grassement payés, ils possédaient une fortune qu'ils n'amassaient sans but, hormis celui de prendre un bain de billets. Il fut aisé de leur débiter des petites sommes, puis de plus grosses. L'avaient-ils remarqué ? Ils ne reçurent en tout cas, aucune visite du duo de choc qui aurait pourtant eu une raison valable de leur tordre le cou.

Leur passé retracé, il ne reste plus qu'a avancer dans le présent. Qu'importent la barrière, les Caeloids et les nombreuses milices qui hantent les rues japonaises ? Ils sont riches. Arrogants. Et ensemble.
Le reste n'a aucune importance.


BEHIND THE SCREEN

SIXTINE ▬ « Don't say no, just say now. » 734265002
▬PSEUDO▬
Necerti

▬COMMENT AVEZ-VOUS CONNU CL ?▬
Top-site

▬RAISONS DE L'INSCRIPTION▬
AHAHAHA /shot

▬AUTRE CHOSE ?▬
Faut que je partage cette expérience unique : en voyant la bannière sur le top site, j’ai cliqué, et un peu visité. Vu le design et le concept, je vérifie la liste des membres en me disant qu’il doit y avoir cent cinquante personne dessus. Le haut de la liste s’affiche. Scroll. Marche pas. Ah, firefox doit buger. J’actualise. Même résultat. Et là j’ai compris que non, il n’y avait QUE trois membres. Le choc. Ça va vite arriver mes cocos, rien que le design donne envie de s’inscrire. Par contre pas pouvoir personnaliser sa fiche cépacool ça, vilains ! Ah et encore autre chose, le brother se ramène bientôt, khkhkh

Revenir en haut Aller en bas

Keyne Rivelyn
Keyne Rivelyn

Keyne


Messages : 128
Points : 4348
Date d'inscription : 23/07/2012
Age : 32

SIXTINE ▬ « Don't say no, just say now. » _
MessageSujet: Re: SIXTINE ▬ « Don't say no, just say now. »   SIXTINE ▬ « Don't say no, just say now. » Icon_minitimeSam 28 Juil - 0:34

Notre première membre, on t'aime déjà tu sais <3 *genre ça fait limite oppressant*

Alors bienvenue, et bonne chance pour ta fiche ! :3 Merci pour l'anecdote, elle m'a fait chaud au coeur QwQ Si tu as des questions ou quoi que ce soit, n'hésites pas~

Puis pour la personnalisation de la fiche, bah, euh... *se cache, coupable*

Edit : Je me permet d'éditer ta fiche pour rentrer le caractère dans le cadre, ça me stresse QwQ /PAN/ *il m'en faut peu* Désolée /se pend/
Revenir en haut Aller en bas

Sixtine Weelthwy
Sixtine Weelthwy

Citoyen


Messages : 12
Points : 4378
Date d'inscription : 27/07/2012

SIXTINE ▬ « Don't say no, just say now. » _
MessageSujet: Re: SIXTINE ▬ « Don't say no, just say now. »   SIXTINE ▬ « Don't say no, just say now. » Icon_minitimeSam 28 Juil - 0:45

Niehe, derien, les autres membres arriveront très vite c'est sur OuO
Je finirais vite, demain théoriquement. Enfin aujourd'hui, mais aujourd'hui-soir /sors
Sauf si je me motive. Je suis motivée. Je crois.


Jvous aime déjà aussi ! ♥
Revenir en haut Aller en bas

James Stevens
James Stevens

James


Messages : 77
Points : 4327
Date d'inscription : 24/07/2012

SIXTINE ▬ « Don't say no, just say now. » _
MessageSujet: Re: SIXTINE ▬ « Don't say no, just say now. »   SIXTINE ▬ « Don't say no, just say now. » Icon_minitimeSam 28 Juil - 0:55

BIENVENUE! ( si j'ajoute plein de coeurs, ça ferait trop ? /out/)

En fait, j'ai rien d'autre à dire, j'suis juste hyper content que le forum te plaise et du coup, j'en perd mes mots!

En tout cas, c'est un bon début de fiche, le style d'écriture est fluide et j'ai hâte de lire son histoire =)

Et pour l'histoire de la personnalisation de fiche, c'est moi qui veut pas, je suis le vilain dans l'histoire *est fier*

Revenir en haut Aller en bas

Sixtine Weelthwy
Sixtine Weelthwy

Citoyen


Messages : 12
Points : 4378
Date d'inscription : 27/07/2012

SIXTINE ▬ « Don't say no, just say now. » _
MessageSujet: Re: SIXTINE ▬ « Don't say no, just say now. »   SIXTINE ▬ « Don't say no, just say now. » Icon_minitimeSam 28 Juil - 1:57

Pfeuh, bande de méchants, le html c'est le bien :c
Finii ~ ♥
Revenir en haut Aller en bas

Keyne Rivelyn
Keyne Rivelyn

Keyne


Messages : 128
Points : 4348
Date d'inscription : 23/07/2012
Age : 32

SIXTINE ▬ « Don't say no, just say now. » _
MessageSujet: Re: SIXTINE ▬ « Don't say no, just say now. »   SIXTINE ▬ « Don't say no, just say now. » Icon_minitimeSam 28 Juil - 2:27

*pointe James* Je rejette la faute sur lui !

Alors, j'ai tout lu, c'est bien écrit, et j'ai aimé lire, seulement un détail m'empêche de valider.

Elle a 19ans, et s'est installée à Tokyo à cet âge là. Or, la barrière a été créée il y a 6 ans, et je n'ai peut-être pas été assez précise dans le contexte, mais elle empêche toute entrée et toute sortie. Du coup ce n'est pas cohérent. Désolée de devoir te faire changer quelque chose, je vais aller vérifier comment j'ai présenté la barrière dans le contexte. Je doute maintenant orz
Revenir en haut Aller en bas

Sixtine Weelthwy
Sixtine Weelthwy

Citoyen


Messages : 12
Points : 4378
Date d'inscription : 27/07/2012

SIXTINE ▬ « Don't say no, just say now. » _
MessageSujet: Re: SIXTINE ▬ « Don't say no, just say now. »   SIXTINE ▬ « Don't say no, just say now. » Icon_minitimeSam 28 Juil - 2:33

    Non non c'est moi, j'ai eu la flemme de détailler, mais théoriquement ils sont à Tokyo depuis longtemps. Seulement le fait de s'y installer, pour moi, c'était emménager réellement quoi xD
Revenir en haut Aller en bas

Katsuhiko Nakamura
Katsuhiko Nakamura

Gouverneur


Messages : 34
Points : 4380
Date d'inscription : 21/07/2012
Localisation : Introuvable

SIXTINE ▬ « Don't say no, just say now. » _
MessageSujet: Re: SIXTINE ▬ « Don't say no, just say now. »   SIXTINE ▬ « Don't say no, just say now. » Icon_minitimeSam 28 Juil - 2:38

D'accord, dans ce cas tu es officiellement VALIDÉE ! <3 Amuse-toi bien parmi nous et bon RP~

Et si tu veux te venger de pas avoir fais joujou avec l'html, tu vas pouvoir nous en mettre plein la vue avec la fiche de lien et la gestion RP <3 /PAN/

Dernière question : Sayori est l'artiste, et Vanilla le personnage, ou la source est un jeu/manga/anime ? Que je le place pas au mauvais endroit .w.

Et maintenant je vais chercher pourquoi le bouton citer s'affiche pas, j'avais même pas remarqué QQ
Revenir en haut Aller en bas
https://chained-liberty.forumpro.fr

Sixtine Weelthwy
Sixtine Weelthwy

Citoyen


Messages : 12
Points : 4378
Date d'inscription : 27/07/2012

SIXTINE ▬ « Don't say no, just say now. » _
MessageSujet: Re: SIXTINE ▬ « Don't say no, just say now. »   SIXTINE ▬ « Don't say no, just say now. » Icon_minitimeSam 28 Juil - 2:40

    Pas de suchi xD Alors, Vanilla est le personnage et Sayori, l'artiste, puisqu'elle ne fait pas partie d'un manga, du moins à ma connaissance.
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé





SIXTINE ▬ « Don't say no, just say now. » _
MessageSujet: Re: SIXTINE ▬ « Don't say no, just say now. »   SIXTINE ▬ « Don't say no, just say now. » Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

SIXTINE ▬ « Don't say no, just say now. »

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Chained Liberty :: Présentations Validées-
Sauter vers: